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Affichage des articles du avril, 2018

Etablissement du texte de "L'Impossible" et Notes

La présentation en italique montre que cet établissement du texte est un outil de travail. Lorsque Rimbaud emploie les italiques, il nous suffit d’inverser la présentation en employant les caractères romains. Á la différence de la prose liminaire, le texte de « L’Impossible » ne contient pas de coquilles évidentes faciles à corriger. Toutefois, l’exercice n’est pas sans intérêt. Vous allez repérer quelques lettres en rouge dans notre transcription. Nous allons vous présenter cela du plus simple au plus compliqué. 1°) Comme nous l’avons déjà fait pour la prose liminaire, nous avons modernisé la présentation de l’interjection « Ô », le texte original offrant une leçon « O pureté ! pureté ! » 2°) la modernisation orthographique de « Eden » à « Éden » va dans le même sens, mais cette fois il y a un fait majeur à remarquer. Dans l’édition originale, l’accent est flanqué sur le « e » majuscule de « gens d’Église », alors qu’il ne l’est pas dans la même phrase, ni plus loin, pour les men

Les "deux sous de raison" (dernière partie)

Les « deux sous de raison », commentaire de la section « L’Impossible » dans Une saison en enfer (dernière partie)   Nous venons d’exposer une difficulté particulière du récit « L’Impossible ». Ou bien nous comprenons que le poète après avoir dit qu’il s’évadait finit par comprendre que cela lui est impossible, qu’il n’a que rêvé sa fuite vers l’Orient. Ou bien nous estimons que l’évasion prend réellement corps, l’impossible accès à l’Éden n’étant qu’un aspect contrariant. Je vais reprendre l’analyse en fonction de la prose liminaire et d’une répétition du récit « L’Impossible ». Je m’explique. Dans la prose liminaire, le poète essaie de se souvenir d’un âge d’or qui serait le point de départ chronologique de l’action. Une révolte aurait suivi et le poète, en tout cas, s’est laissé aller à plein d’actes condamnables. Enfin, un moment de bascule est mis en avant qui est très proche de l’instant présent : le refus du « dernier couac  » qui a eu lieu « tout dernièrement ».